
Ferdinand Foch (1851-1929)
Foch naît à Tarbes, en 1851, au sein d'une famille bourgeoise et pieuse. Lycéen travailleur et brillant, il devient bachelier ès lettres puis ès sciences. Envoyé à Metz en 1869 pour y préparer l'Ecole polytechnique, il connaît l'occupation prussienne qui s'abat sur la Lorraine. Epreuve déterminante ? A Polytechnique, il choisit la carrière des armes.
Voici ce qu'écrira Foch à propos du 11 novembre :
" le 11 novembre à 11 heures, le feu était arrêté sur tout le front des armées alliées. Un silence impressionnant succédait à cinquante-trois semaines de bataille. Les peuples pouvaient entrevoir le rétablissement de la paix dans le monde. Le lendemain [du 11 novembre], j'adressais un ordre du jour de félicitations aux armées alliées ".
Le 11 novembre 1918, à 5h15 du matin, les plénipotentiaires allemands acceptaient les conditions d'armistice du Maréchal Foch. Quelques heures plus tard, à 11h00, le "cessez le feu" sonnait sur tout le front mettant un terme à quatre années d'une guerre effroyable.Aménagée en 1922 par l'architecte Mages en collaboration avec M. Binet Valmer, président de la ligue des sections et anciens combattants, la clairière de l'Armistice deviendra le symbole de la Victoire et de la paix. Ornée d'un monument aux Alsaciens-Lorrains (oeuvre d'Edgar Brandt), percée d'une allée longue de 250 mètres conduisant à un rond-point de 100 mètres de diamètre, elle commémore la fin de la guerre sous le regard de la statue du Maréchal Foch.
pour le devoir de mémoire !
Un livre à ce propos, d'un auteur que j'aime bien Ch Signol "Un matin sur terre"
RépondreSupprimer...A quoi peuvent songer trois soldats dans le petit matin glacial du 11 novembre 1918, à l'aube d'un armistice dont ils ne savent rien encore ? Un fils de notaire du Périgord, un instituteur du pays cathare et un ouvrier parisien qui n'auraient jamais dû se rencontrer, trois hommes jetés dans l'enfer et qui se raccrochent désespérément, au souvenir de leur vie d'avant pour ne pas sombrer...
A lire aussi "un long dimanche de fiançailles" de Japrisot.
RépondreSupprimer...Hiver 1917. Cinq hommes avancent dans le secteur Bingo Crépuscule. Un no man's land de neige souillée, entre les tranchées. Ils ont les bras liés dans le dos, il fait nuit, il fait froid et ils vont au-devant de la mort...
à lire : "Les derniers poilus refusent des obsèques nationales !"
RépondreSupprimerun article du Monde :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-976441@51-976319,0.html
Très beau "billet"!
RépondreSupprimer