Dans son atelier de Beauvoir, Didier Fouchères coupe et débite le bois, coud à deux aiguilles et réalise des anches avec des pots de crème. Il est l’un des sept Français facteurs de la cornemuse du Centre France.
Non, Didier Fouchères ne porte pas de kilt, « comme pensent la plupart des gens ». Et si on pousse le cliché encore plus loin, il n’est pas Écossais et n’arbore pas de barbe rousse. Non. Didier Fouchères est Poyaudin et il fabrique des cornemuses. Mais pas n’importe lesquelles, les « musettes du Centre France ». Comme celles dont parlait George Sand au XIXe siècle dans son roman Les maîtres sonneurs. Ou beaucoup plus contemporain : « Celle dont jouait Hugues Aufray. »
Un instrument peu commun pour « le tout petit monde du folklore » qui s’en sert. Tellement petit, qu’ils sont seulement sept facteurs en France à créer cette cornemuse-là, née à la Renaissance. Pour Didier, touche à tout et ébéniste « autodidacte de métier », elle a été la révélation il y a dix ans. « J’ai d’abord joué de l’accordéon diatonique, puis j’ai essayé la cornemuse », se rappelle-t-il.
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Il aime aussi transmettre son amour pour cet l’instrument qui le fait vibrer. « J’ai développé deux cours, un à Aillant-sur-Tholon, l’autre à Charbuy où ma compagne montre aussi les danses traditionnelles. Et puis, nous avons un groupe qu’il s’appelle “A ti a taille”, ça veut dire à tort à travers », raconte le facteur de cornemuses.
retrouvez-les avec l'association "Folle Cadence" !
crédit photo et l'article complet ici dans l'Yonne Républicaine !
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