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lundi 7 octobre 2013

Fabrice, éleveur de brebis au Ponceau

Fabrice Trottier choisit d'élever des brebis de race Île de France

Installé depuis 2004 à Charbuy (Auxerrois), Fabrice Trottier a décidé de conduire un troupeau de 450 brebis de race Île de France en production d’agneaux de bergerie.
Il n’est pas du genre à compter les moutons. Seul sur son exploitation ovine de Charbuy, Fabrice Trottier n’en a pas vraiment le temps. Surtout en cette fin de période d’agnelage.

Chez Fabrice Trottier, l’agnelage débute toujours vers le 20 août
et s’achève à la mi-mars lorsque les asperges font mine de pointer leur tête.

Installé en 2004 en double activité sur 75 hectares de grandes cultures et 50 ares d’asperges, à l’issue de dix années de salariat en exploitation laitière, l’Icaunais a eu l’opportunité de reprendre 14 hectares de prairie en 2006. « La production ovine m’a paru adaptée à une personne travaillant seule, indique-t-il. Cela n’exige pas la même surveillance que les vaches. Et puis, le mouton, cela se fait par passion ! »

Les agneaux vendus au 4e trimestre
C’est dans son exploitation que le Corel ovin de la chambre régionale d’agriculture a choisi d’organiser une après-midi d’information jeudi dernier.

L’occasion pour l’éleveur de Charbuy de faire partager son expérience, bonne et moins bonne. Comme la mortalité inexpliquée en début d’année de 40 % de ses agnelles.

Gravelle, fièvre catarrhale ovine, maladie de Schmallenberg, résistance aux antiparasitaires : les troupeaux français ne sont pas épargnés.

Dans sa bergerie « intra bois » longue de 66 mètres (d’un coût global de 196.000 € et subventionnée à hauteur de 45.000 €), Fabrice Trottier veille sur ses brebis Île de France (label rouge).

Il a soigneusement organisé la conduite de la reproduction avec quatre périodes de luttes (ou saillies) de manière à produire des agneaux pour le 4e trimestre. « La consommation de viande d’agneau est importante lors des fêtes de fin d’année, les prix de vente sont alors particulièrement attractifs. »

Autre préoccupation : l’autonomie fourragère et protéique. En la matière, les besoins sont importants (plus de 185 tonnes de fourrage pour l’année en cours). Disposant de 118 ha dont 41,6 ha de prairie permanente, 6,3 ha de fourrage annuel et 65,5 ha de grandes cultures, Fabrice Trottier doit composer avec des surfaces fourragères éloignées de 4 à 14 km de son exploitation. Et si une prairie temporaire de près de 5 ha entoure la bergerie, elle ne suffit pas. Il est donc nécessaire d’améliorer l’autonomie fourragère pour pouvoir dégager de la marge.

D’ailleurs, l’éleveur a développé sa production d’asperges : au printemps, il en exploite près de 2,5 ha avec un associé.

crédit photo et article : Véronique Selles, Yonne Républicaine

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